jeudi 20 mai 2010

And the winner is...

Voici les 11 meilleurs films 2010 (7 étrangers et 4 films français), qui reflètent la belle diversité de la production cinématographique sur la vigne et le vin, avec des tendances qui s'affirment : la fiction, la qualité croissante des images et des scénarios, la présence de nouveaux pays d’Europe centrale, l’environnement et le lien fort entre l’activité viticole et la nature.


Outre Bio-Diversité, qui remporte le Prix Savour Club du meilleur film aventures et découvertes, voici :

Les saisons de Marie-Thérèse Chappaz
Trophée Cep d’Or Spécial du Grand Jury
Prix FIJEV

La veine du vigneron (The Vintner's Luck)
Trophée du meilleur long métrage
Prix de L’Imaginarium

It is true …what they say about Luxembourg
Trophée du meilleur court métrage

The spanish wine cathedrals
Trophée de la meilleure image

Lingo Vino
Trophée du meilleur scénario
Prix Paysages et Environnement de Bayer CropScience

Révélation d’une AOC
Trophée du meilleur film de promotion des ventes

Et le vin fût !
Trophée mention spéciale pédagogie

La dernière goutte
Prix VSPV (Vin Santé Plaisir de Vivre)

Les 4 Saisons des 5 Sens
Prix ANEV (Association national des Elus du Vin) de la meilleure action d’intérêt général

Corked
Prix du Public 2010


Le Grand Prix international de la Photographie sur la vigne et le vin va à Jeux d’eau de Alain Creac’h

THE END

Et voilà, on se retrouve le 10 septembre au Palais du Luxembourg à Paris pour la remise officielle des trophées !

dimanche 16 mai 2010

Le Prix du Savour Club

Me voilà au terme de ce Festival Oenovidéo.

Les prix seront proclamés dans l'après-midi de ce dimanche.

Voici le communiqué de notre jury.

"Le Prix Savour Club du Meilleur Film Aventures et Découvertes est décerné à Bio-Diversité de Jacques Macquart-Moulin, qui célèbre les vignerons pour lesquels le vin est une aventure de chaque jour - et qui met en lumière le rôle d'une viticulture qui n'aurait jamais du quitter les chemins de la biodiversité" (voir commentaire dans le billet "Films du samedi")

En rentrant chez moi, j'apprends que le 22 mai sera la Journée Mondiale de... la Biodiversité.

Droit à l'image

Formalité indispensable de la fin du festival : la signature du formulaire de cession du droit à l'image par les intéressés (prénom, nom, adresse, mention "lu et approuvé"...)

Photo de famille

Beau soleil pour la séance des photos des jurys. A l'extrême gauche, Henri-Laurent Arnould.

Interview

Interview des jurés du Prix Savour Club (Suzanne Méthé & moi) par Corinne Boulbès d'Oenovidéo.

Grande décontraction puisque de tout ce que nous allons dire, il va ne rester que dix secondes à tout casser...

Films du samedi

Deux poids lourds en projection ce samedi : Bio-Diversité, de Jacques Macquart-Moulin et Les saisons de Marie-Thérèse Chappaz de Fred Florey

Décernons en passant le Gérard du machisme à Passion of Pinot - qui heureusement est un clip d'une minute seulement.
Pour la même durée, Yarra Valley in a bottle est un joli coup d'humour.

Marc Angeli, Gilles Azzoni, Marc Balzan, Didier Barral, Didier Barrouillet, Guy Bossard, Andréa Calek, Claude Courtois, Guy Jullien, Grégory Leclerc, Gérald Oustric, Hans-Peter Schmidt, Jean-Michel Stephan sont les héros de Bio-Diversité.

Nous sommes là au pays des aventures et des découvertes au quotidien.

Si la science apporte aujourd'hui la connaissance de ce qui se passe (dans les sols, les baies, les cuves...) , elle laisse intact le goût du risque chez ceux qui préfèrent éviter l'usage des technologies. "Si tu conjugues le verbe maîtriser, tu as mal à la tête" dit l'un d'eux qui ajoute "on ne maîtrise pas la vigne, on l'accompagne". "Je n'ai pas de schéma de vinification..." avoue même Grégory Leclerc.

Le film, sous une apparence très libre, caméra à l'épaule, montage parfois syncopé, moments volés... est très construit et les thèmes se suivent habilement : les origines, les installations, les sols, les outils, les intrants, le soufre...

On s'y attendait en lisant le titre, l'accent est mis à plusieurs reprises sur la biodiversité, la réintroduction de la polyculture, voire de l'élevage.

Didier Barrouillet se voit clairement en créateur d'un agro-eco-système, avec trois étages de végétation : les arbres fruitiers, la vigne elle-même et les herbes, plantes et légumes. Priorité est même donnée aux plantes mellifères qui attirent les insectes intéressants.

Créer la vie. Et même recréer la vie ; les vignerons récemment installés confient avoir hérité de sols... morts.

J'achète !

Jean-Michel Peyronnet (Edonys TV) ne va peut-être pas tout acheter mais il a fait son miel d'une grande partie de la programmation.

Vous pouvez essayer de lui envoyer vos films de vacances à www.edonys.tv

Pierre Cugnet (2)

Samedi matin, le viticulteur de Montmartre est revenu - non plus sur l'écran, mais en vrai.

Me voilà en photo avec lui.

Son avis sur le film ? Il a donné tout ce qu'il a pu.

samedi 15 mai 2010

Pierre Cugnet

Stephen Macmillan avait présenté en 2008 au festival un court-métrage sur Vacqueyras.

Il livre aujourd'hui un regard bourré d'humour britannique sur les vendanges de Montmartre, événement mondain et populaire, avec l'hilarant Le Clos de Montmartre (51 minutes).

Il a eu la chance de rencontrer - accouplé à l'oenologue Francis Gourdin - l'inénarrable Pierre Cugnet, l'authentique vigneron de Montmartre, qu'il regarde se débattre avec les soucis de la culture de ce jardin de vignes et des "stress" que son caractère et son statut de fonctionnaire municipal rendent tout relatifs.

En photo, Francis Gourdin (g.) et Claude Mas (ex-régisseur des Domaines Listel)

Bataille de l'un et du multiple

En littérature française, au lycée, on apprenait la règle très classique des trois unités - celle que respectait par exemple le théâtre de Racine : unité de temps, unité de lieu, unité d'action.

Ainsi - exemple - La dernière goutte (5 minutes) qui raconte la "fabrication", expresse et à la demande, d'une bouteille de vin par une sorte de Romain Duris, répond-elle - avec un but humoristique - à cette règle.
De même - autre exemple - pour L'Orpailleur, le vignoble (13 minutes) qui présente le travail nécessaire à l'élaboration d'un vin de glace québécois.

Or, le monde du vin - même considéré dans l'une de ses plus petites parties - est si riche et si contradictoire, peut être abordé de tant de manières, est sujet de tant de débats, s"offre à tant de regards différents, qu'il faut aux cinéastes qui veulent se faire le truchement de cette variété d'expressions beaucoup de maîtrise.

Trop de richesses nuit sinon à la cohérence du film, aux repères du spectateur, à la clarté d'une illustration, d'un message ou d'une prise de position.

C'est ce qui arrive aux parallèles - qui par définition ne se croisent pas - de Kissed by the grape (61 minutes qui en paraissent 122, entre Espagne, Chili et Italie).

C'est ce qui n'arrive pas à The spanish wine cathedrals (53 minutes qui en paraissent 26, entre Rioja et Andalousie), qui sur une trame de belles images entrelace des témoignages concentrés, et aborde par touches les thèmes clés de la viticulture, de la vinification, de l'élevage, des échanges culturels et commerciaux, de l'architecture, des arts graphiques, du patrimoine et des générations...

N'est-ce pas ainsi seulement, par aperçus, éclairages, fragments qu'un cinéma de talent peut nous porter au coeur de ce monde si complexe ?

Manger chaud, avoir chaud...

Les jurés affamés se transportent dans les restaurants d'Aigues-Mortes.
Celles qui ont froid se muniront de couvertures pour les séances du soir.

Moins cinq cent mètres

C'est la profondeur sous la mer à laquelle est conservée le Valomet, un vin effervescent croate, l'une des innombrables cuvées dégustées (sans inesthétique crachoir) durant les 114 minutes du film par les nombreux protagonistes de Croatian Wine Story de Miroslav Mirkovic - photo.
Une entrée de plain-pied et sans apprêt dans le monde universel du vin, à hauteur d'hommes et de vignes, de jolies paroles de vignerons ("peut-être mon but est-il de ne créer dans ma vie qu'un seul vin, magnifique", "la vigne n'a pas besoin de maître, mais de serviteurs") - mais avec une durée inadaptée... Des pages et des pages d'un livre sans fin à regrouper en chapitres...

BZZZ

Ce matin, dès 9 h 00, l'essaim d'abeilles qui menaçait la tranquillité de la place d"Aigues-Mortes est enfin interpellé !

vendredi 14 mai 2010

1 mètre 10















Horaire respecté tout au long de cette première journée d'Oenovidéo.

A midi, j'arrive avec Marc Olivier au Domaine Jarasse, où nous sommes accueillis par Yves François -photo-, le garde-champêtre (il tient un blog sur http://ge.midiblogs.com/).

Vernissage de l'exposition de photos Terroirs d'Images (que le Sénat vient de refuser d'afficher sur les grilles du Luxembourg, mais qui pour la première année a son Livre d'Or), discours. Pour le Prix du Public, je vote pour la photo 50.

J'apprends avec tristesse que notre invité d'honneur, Robert Tinlot est hospitalisé pour un problème cardiaque (il revenait de Chine), avec d'autant plus de tristesse que nous devons dîner à La Tour d'Argent mardi soir... Bon rétablissement !

Déjeuner buffet. Je suis à côté du Président des Domaines Listel, Yves Barsalou -photo- (la main sur un paquet de Marigny, les plus beaux "r" roulés du Festival, des histoires et des anecdotes à revendre), qui se trouve être un ami de Jean-Claude Seys, Président de Savour Club.

Présentation à l'arrivée d'Edouard Molinaro, des jurys et jurés, et à 15 h 30, nous sommes dans la salle de projection, partis pour 17 heures de projection.

Les membres du grand jury ont une tablette avec une petite lampe -photo-. Il faudra que j'y pense pour l'année prochaine.

Saumur bio (20 minutes). Le court métrage fait partie d'une série de 25 épisodes produite par Obiwine et intitulée "Un verre de Terroir"
Pesante fausse candeur d'un couple tombé d'une étagère de La Redoute (page 83 : Les Sahariennes) chez le vigneron Thierry Germain que l'on remercie de sa patiente passion.

Révélation d'une AOC (11 minutes)
Message évidemment convenu d'une AOC (Languedoc), mais avec beaucoup de naturel, une émotion bien dosée, et une jolie fille conductrice.

L'Alsace, une terre de vins (15 minutes)
Se reflète dans le titre tout le propos de ce patchwork qui vise à être parfaitement exhaustif en poncifs et en banalités, et bat le record de coupures publicitaires (au profit des sept cépages...)

Is it true... what they say about Luxembourg (5 minutes)
Clip percutant, post-moderne, drôle, convivial, festif, lumineux et vitaminé. Et si le vin avait ce peps en France ? Un jour ?

Quittons la grand'route (6 minutes)
Kaléidoscope cahotique d'images décaties d'un Moulis-en- Médoc déprimant.
Pari gagné : j'ai quitté la route....

Arbiter elegantiae (10 minutes)
"Nous Deux" à Salquenen.
Une captivante (!) histoire d'amour de l'an 1235 qui sert de contrepoint historique (!) à une présentation convenue de ce beau vignoble du Valais.

A sense of place (15 minutes)
Une riche approche, à tiroirs, plans superposés, perspectives variées et points de vue multiples de la notion de terroir dans la Waipara Valley.
Ces néo-zélandais ont vraiment la tête en bas ! Bravo !

Les quatre saisons des cinq sens (21 minutes)
Film sur les arômes des vins du Jura (mais le diffuseur d'odeur ne m'a pas paru très performant, et le film a plus donné faim que soif à ma voisine Nathalie Bergès-Boisset).

Je vais ensuite chercher Suzanne Méthé de l'Amateur de Bordeaux à la gare de Montpellier (où il pleut).

Nous revenons pour le buffet d'inauguration de la Chapelle des Capucins; rétrospective photo des premiers Terroirs d'Images.

A 20 h 30, nous sommes au Cinéma Marcel Pagnol pour la projection de The Vintner's Luck (2 heures 10 minutes), très apprécié par la salle et applaudi.

Ce film de fiction va à l'encontre d'une idée reçue.
Il n'est pas si facile que ça de faire un très grand vin avec l'aide d'un Ange, même en Bourgogne. Il y faut des peines avec les joies, des morts avec les naissances, des défaites avec les victoires, bref une vie entière.
Le premier film que je vois, où l'équipe de tournage comprend un Flight conceptor et un Wings designer... Normal, l'acteur n'est pas un vrai ange, et il a fallu l'aider.
Le personnage principal se prénomme Sobran. Je ne sais pas si c'est très bourguignon.

En rentrant à l'hôtel, je lis les deux articles de Midi Libre sur le Festival, dont un souligne le nouveau partenariat de Savour Club.

Pourquoi ce titre de 1 m 10 pour le billet du jour ? C'est l'altitude des vignes de Listel...

mercredi 12 mai 2010

Au menu du Chef


Le "Journal d'un Juré Oenovidéo" a les honneurs du blog Chef Simon.

Jury - 1

Je reçois un mail de Bernard Burtschy : "Bonjour André,
Il faut que je me rende à l'évidence: je ne pourrai pas être avec vous. Je pars aux Etats-Unis en début de semaine prochaine pour une semaine et j'ai encore cinq articles à écrire avant de partir.
Avec mes excuses,
Bernard"
Je lui réponds :"Bonjour Bernard,
La veille du festival, et la veille du pont de l'Ascension... Ce n'est pas un cadeau que tu me fais, surtout que la date était convenue de longue... date.
Tu es habituellement irremplaçable, mais là, en plus, tu es impossible à remplacer.
Amitiés,
André"


J - 1 Il faut sauver le soldat Burtschy !

Hier soir, très beau dîner dans le salon ovale de Chez Benoit, le bistrot d'Alain Ducasse, avec une sélection de vins de Gérard Bertrand (malheureusement cassée, pour le goût, et nous en étions d'accord avec Isabelle Bachelard, par une soupe crémeuse d'écrevisses très relevée, servie en entrée).

Bernard Burtschy, "notre juré Oenovidéo", qui devait commenter les vins était absent.

Inquiétude !

Où es-tu Bernard ?


En arrière-plan, Per Karlsson de BKWine.com, et la très jolie Aurélie Degoul, Dir Com de Gérard Bertrand.

lundi 10 mai 2010

J - 2 Météo

Je sais, nous allons passer beaucoup de temps dans les "salles obscures", mais ça n'empêche pas de regarder le ciel. Grand soleil jeudi... prochain en huit.

J - 3 Merci au phylloxéra

Le festival se déroulera dans l'une des plus importantes propriétés des Domaines Listel, au cœur de la Petite Camargue, à Aigues-Mortes : le Domaine de Jarras.

Ici la vigne doit son expansion au Phylloxéra, en raison de son terroir de sables.

Le sable ("par sa structure et sa mobilité", comme dit Wikipedia) écrase ce petit insecte quand il veut descendre s'attaquer aux racines. Ensablé, le Phylloxéra !

Consciente de ce qui est à l'époque un avantage concurrentiel sans pareil, la Compagnie des Salins du Midi, propriétaire des terres, diversifie ses activités vers 1875 en plantant de la vigne.

Le surnom de Vin des sables qui remonte à 1406 (!) est donc parfaitement justifié, et aujourd'hui encore les vignes sont franc-de-pied, non greffées.

Là où le Phylloxéra a échoué, les hommes ont réussi. Lors du second conflit mondial, les allemands ont truffé les sols de plus de 35.000 mines. Imaginez l'état des vignes après le déminage...

Cet immense domaine (3.350 hectares de terres, dont 1.650 plantés de vignes) a du à un homme, Pierre Jullian, de se redresser après la guerre, de créer sa marque en 1955, de se développer en Provence (1970) et en Côtes du Rhône (1989) et de faire connaître dans le monde le Gris de Gris de Listel.

Je me demande si ce n'est pas le premier vin que j'ai bu, vers 15-16 ans. Nous habitions à Marseille, et aux beaux jours, nous venions souvent en Camargue, plutôt du côté des Saintes-Marie-de-la-Mer.

dimanche 9 mai 2010

J - 4 Retrouvailles

Je vais retrouver quelques connaissances et amis à Aigues-Mortes : Michel Roumégoux, parlementaire du Lot, auteur du rapport "Vin sur vin – 2020" que j'ai vu souvent ces derniers mois (au Conseil Supérieur de l'Oenotourisme (*) ou à l'Académie Amorim), Robert Tinlot, Directeur général honoraire de l’OIV, et bien sûr mes "associés" dans la création de l'AEFO (Association Européenne de Formation à l'Oenotourisme) ; Marc Olivier, Directeur de l'ANEV et Yves Paquier, Trésorier de la FIJEV.

Quant à Henri Laurent Arnould, la dernière fois que je l'ai vu, c'était chez lui à Chaintré, dans la neige (d'où la photo de mon billet d'aujourd'hui... désolé).

Il y aura aussi Jean-Michel Peyronnet, créateur de Edonys TV, qui se bat pour faire exister une télé du vin dans une France prohibitionniste - ou à défaut, en Europe. C'est un des potentiels acheteurs de films dans le Festival.

(*) A propos de CSO, son Secrétaire Général, Alexandre Lazareff, m'a indiqué vendredi qu'ils avaient reçu 30 (trente) dossiers pour l'obtention du Label Oenotourisme.



samedi 8 mai 2010

J - 5 Pas que des films

Les jurés viennent de recevoir une invitation pour le cocktail dinatoire de la Rétrospective de Photographies Terroirs d'Images à la Chapelle des Capucins, place Saint-Louis (jeudi soir), invitation qui émane de Cedric Bonato, le maire, d'Elisabeth Arpino conseillère municipale déléguée à l'Agriculture, du Conseil Municipal d'Aigues-Mortes - et du Conseil Municipal des Jeunes.

Le Festival Oenovideo offre en effet l'occasion d'admirer chaque année quelques unes des meilleures photographies sur les thèmes de la vigne et du vin. Pour cette 5ème exposition - sur le thème “L’Eau et la Vigne” - les 110 photographies lauréates seront exposées dans le "Cellier des Foudres" du Domaine Jarras (l’inauguration de l’exposition aura lieu jeudi prochain à midi).

Plus de 1.500 œuvres de 172 photographes amateurs et professionnels, en provenance de 14 pays étaient en compétition.

Si vous êtes partants, le thème du concours 2011 est déjà connu : "Arbres & bois, de la vigne à la cave".

vendredi 7 mai 2010

J - 6 Edouard Molinaro

Le président du Grand Jury 2010 est Edouard Molinaro, réalisateur, acteur et scénariste, mondialement reconnu pour de nombreux films comme “Un témoin dans la ville” avec Lino Ventura, “Mon oncle Benjamin” avec Jacques Brel, “La cage au folles” avec Michel Serrault, ou dernièrement “Beaumarchais, l’insolent” avec Fabrice Luchini.

Il a réalisé aussi “Le Souper” avec Claude Brasseur et Claude Rich.

J'ai lu Le Souper récemment, la pièce de Jean-Claude Brisville. Souper donné en juillet 1815 (après Waterloo...) par Talleyrand à Fouché pour le convaincre de laisser le frère de Louis XVI, Louis XVIII, monter sur le trône.

Ce souper mène donc à la restauration... des Bourbons.

Boissons : "un magnum de dry" Champagne, suivi de Cognac(s).

Avec la célèbre anecdote de Talleyrand qui s'écrie (Fouché a vidé son verre d'un trait) :

"Si vous le permettez, ce n'est point de cette façon que l'on doit boire le cognac (...)

On prend son verre dans le creux de la main, on le réchauffe, on lui donne une impulsion circulaire afin que la liqueur dégage son parfum. Puis on le porte à ses narines, on le respire (...).

Et puis on le repose et on en parle."

Ce à quoi Fouché, pétrifié d'humiliation, rétorque : "Vos belles manières... Elles sentent la mort, monseigneur."

Mais bon... Je vous raconte la fin ? Ils finissent par s'entendre...

jeudi 6 mai 2010

J - 7

Reçu aujourd'hui un mail d'Henri-Laurent Arnould, le créateur et Directeur du Festival :

"Bonjour à tous, membres du Grand Jury, des Jurys partenaires, invités d'honneur,
Nous allons bientôt tous nous retrouver pour le 17e Festival Oenovideo. Nous espérons que ce grand week-end sera pour tous l'occasion de belles rencontres entre le monde de la vigne, du vin, du cinéma et de la photographie"

Nous serons accueillis sur place par "toute l'équipe du Festival", Yves Barsalou, le président des Domaines Listel, etLaetitia Carbonell-Borel responsable des sites d'Aigues Mortes.

Henri-Laurent a par ailleurs la gentillesse d'annoncer la naissance de notre blog.

Oenovidéo est le plus ancien festival dédié à la valorisation de l’image de la vigne et du vin à travers des films documentaires et fictions.

Il est né en 1993, s'appellait à l'époque Les Images Internationales du Vin, et n'avait pas de site internet (ah bon ! pourquoi ?)

Il a comme particularité (entre autres) d’être itinérant : il est ainsi passé - pour s'en tenir aux dix dernières années - par Blois, Suresnes, Suze-la-Rousse, Perpignan, Echichens (près de Morges en Suisse), Ménerbes, Saint Romain en Gal, Sierre (Valais), Gruissan, et l'année dernière Nuits-Saint-Georges.

A propos de Bourgogne, une bonne idée de film pour la prochaine édition du Festival.

On apprend aujourd'hui qu'en début d'année, un individu a tenté d'extorquer des fonds au Domaine de la Romanée-Conti.

Il menacait d'empoisonner des ceps de vigne de la célébrissime parcelle de 1,8 hectare, et réclamait à Aubert de Villaine... 1 million d'euros (soit l'équivalent d'une centaine de bouteilles seulement !).

Extérieur nuit : la rançon devait être déposée dans un cimetière, près de Vosne-Romanée...

mercredi 5 mai 2010

J - 8 Un Programme Copieux

Un gros travail nous attend.

30 films à voir, entre jeudi 15h30 et dimanche 16h00, d'une durée comprise entre 1 mn (!) et 2 h 10.

Un beau panorama de la planète vin.
En France : Saumur, Languedoc, Alsace, Moulis en Médoc, Champagne, Montmartre...

Dans les autres parties du monde : l’Australie, l’Albanie, l’Angleterre, l’Allemagne, la Belgique, le Canada, la Croatie, les Etats-Unis, l’Espagne, la Georgie, la Hollande, l’Italie, le Japon, le Luxembourg, la Nouvelle Zélande, la Slovénie, la Suisse...

Jeudi sera projeté Les 4 Saisons des 5 Sens, un film en "odorama" - produit par l'Institut Franc-Comtois des Vins et du Goût - qui devrait être projeté dans les mois qui viennent dans les magasins de SAVOUR CLUB en accompagnement de découvertes en vins du Jura...

Pour participer au festival, rien de plus simple : il faut remplir le formulaire gratuit ICI.

mardi 4 mai 2010

J - 9


SAVOUR CLUB est le nouveau partenaire du Festival Oenovidéo. Ce caviste expérimenté (1964), qui propose des vins modernes par correspondance, sur internet et dans ses magasins a créé le "Prix Aventures et Découvertes".

Il s'agit de récompenser - selon le texte très officiellement validé par le Festival - le film qui "met le mieux en valeur des aventures, explorations, découvertes dans les mondes du vin, qu'il s'agisse de vignobles extrêmes, de viticultures héroïques, de nouvelles latitudes, ou d'aventures plus proches mais aussi extraordinaires."

Le jury du Prix est composé de journalistes.
- Bernard Burtschy, du Figaro et autres bonnes feuilles consacrées aux vins
- Suzanne Méthé, depuis ce printemps (le printemps lui va bien) rédactrice en chef de L'Amateur de Bordeaux
- et André Deyrieux, de Winetourisminfrance.com - autant dire que cette année le Festival Oenovidéo va éclipser pour moi l'autre Festival (celui de... Cannes).

Comme vous le voyez, nous avons opté pour un jury peu nombreux (on sera peut-être plus facilement d'accord) - mais hyper-motivé (et, me souffle-t-on, hyper-compétent, bon).

Nous serons à Aigues-Mortes du 13 au 16 mai et j'ai donc décidé de tenir ce Journal d'un Juré Oenovidéo.